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Antenne Andromède, une colocation pour les aînés

A Woluwe-Saint-Lambert, le CPAS offre une alternative aux maisons de repos : l’antenne Andromède. Ces domiciles collectifs pour seniors leur permettent de briser l’isolement tout en gardant leur autonomie.

Un hébergement alternatif pour les aînés ? C’est ce que propose le CPAS de Woluwe-Saint-Lambert. Depuis 1981, l’Antenne Andromède permet aux seniors de retarder l’entrée en maison de repos et de conserver leur autonomie. Cette alternative leur permet de rester à domicile tout en évitant l’isolement et la solitude. Ce 18 janvier, Iriscare est allé à la rencontre des équipes du CPAS et de quelques résidents.

Une colocation pour seniors

L’Antenne Andromède, ce sont six appartements de cinq chambres. Une véritable colocation pour aînés qui leur permet de conserver une certaine vie sociale. « Nous sommes autonomes, nous faisons nos courses… C’est une très bonne solution », explique un résident. « Si une nouvelle personne arrive dans l’appartement, on se présente. Il faut s’apprivoiser au début. » Les personnes candidates pour vivre à l’Antenne Andromède sont présentées par l’équipe d’accompagnement, chaque fois que c’est possible, dans plusieurs groupes et en fonction des affinités et des modes de vies spécifiques qu’elles découvrent. Avant l’acceptation définitive, le candidat passe d’abord par une période d’essai.

Chaque résident a sa propre chambre meublée. Les parties communes, quant à elles, sont composées de deux salles de douche, deux wc, une buanderie, un living et un coin bureau, une salle à manger, une cuisine et un petit jardin. Ce projet permet à chaque résident de garder son indépendance. « Je passe beaucoup de temps à l’extérieur. Je visite des musées, je vais au théâtre ou au cinéma. J’ai aussi été à Bruges ou à Liège avec d’autres personnes », raconte Michel. S’ils conservent leur autonomie, une équipe psychosociale reste présente pour faciliter le séjour.

© A. Delsoir

Une approche interdisciplinaire

En 2021, l’Antenne Andromède a fêté ses 40 ans d’existence. Si le projet a longtemps fonctionné sans subvention, il est actuellement financé par Iriscare ce qui permet au CPAS de mettre en place une approche interdisciplinaire qui intègre les soins physiques, l’accompagnement psychosocial individuel et familial, un soutien approprié mais également le maintien de leur participation à la vie sociale et culturelle. « Le subventionnement d’Iriscare nous permet d’assurer une coordination de soins mais également une coordination socio-culturelle car nous souhaitons que les résidents aient l’occasion de participer aux groupes de paroles ou aux activités organisées par la commune », explique Eric Van Goidsenhoven, Directeur des Etablissements et Services de soins. « Pour chaque personne, de façon individuelle, nous mettons en place une coordinationafin qu’elle puisse rester le plus longtemps possible à l’Antenne. »

Pour Iriscare, il est important de suivre de près les projets qui répondent aux préoccupations et aux besoins des aînés bruxellois.