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Les soins neuro-psycho gériatriques au cœur du projet d’Arcus

En juin, l’équipe d’Iriscare est allée à la rencontre d’Arcus. Cette maison de repos et de soins est dirigée vers les soins neuro-psycho gériatriques.

C’est un bâtiment tout en courbes et au style moderne que l’on découvre à Berchem-Ste-Agathe. Construit il y a 13 ans un peu en retrait de la chaussée de Gand, ses 4 étages comportent 222 lits autorisés (128 MR et 94 MRS) avec un taux d’occupation actuel de 204 lits.

Des soins neuro-psycho gériatriques

Chaque étage d’Arcus accueille des personnes avec une problématique définie. Le rez-de-chaussée d’abord, divisé en 2 secteurs. L’un pour les personnes ayant besoin de soins lourds (type MRS) et l’autre visant l’autonomie. Le 1er étage, ensuite, accueille des personnes avec de gros troubles du comportement. Le 2ème étage, quant à lui, accueille principalement des personnes Korsakoff ou des personnes atteintes de démence. Enfin, me 3ème étage accueille des personnes stabilisées ayant un double diagnostic, ou tout autre pathologie.

Vous l’aurez compris, Arcus est loin d’être une maison de repos traditionnelle. Au contraire, cette résidence a développé une certaine expertise en soins neuro-psycho-gériatriques et accueille des résidents, parfois assez jeunes, qui ne peuvent aller dans d’autres établissements. « Nous nous adressons à toutes personnes ayant des troubles psychiques, psychologiques et/ou neurologiques. Ces personnes sont donc fragilisées sur le plan cognitif, sur le plan psychique et/ou physique », explique David Buysschaert, directeur de l’établissement. « Elles sont en perte d’autonomie rendant leur séjour à domicile difficile et nécessitant ainsi un accompagnement spécifique

Le projet « Autonomie »

Récemment, Arcus a mis en place un projet novateur : le projet « Autonomie ». L’éducation est au cœur de ce projet et vise l’autonomisation des résidents.

Une autonomisation dans le sens large puisqu’il s’agit autant de favoriser l’autonomie dans les actes du quotidien que dans la prise de décisions. « L’idée est de redonner un cadre, des limites et une autonomie aux résidents . Ils sont encouragés à faire leurs propres choix, l’ergothérapeute peut aussi les accompagner au magasin,…», explique David Buysschaert. « Sur les 22 places disponibles dans le cadre de ce projet, 14 sont actuellement occupées. »